Avec son profil 𝗻𝗲́𝗼-𝗴𝗼𝘁𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲, son visage 𝗮𝗻𝗴𝗹𝗼-𝘀𝗮𝘅𝗼𝗻 et son regard de type 𝗿𝗲𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 au niveau du porche et des fenêtres, 𝗹𝗲 Manoir des Rêves Sauvages, 𝗮̀ 𝗣𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁𝗶𝗴𝗻𝗮𝘁, 𝗮 𝗳𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗮𝗹𝗹𝘂𝗿𝗲 et s’affiche comme une destination pleine de contrastes et de charme.
Sa façade sobre cache 𝘂𝗻 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗼𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝗲𝘁 𝗻𝗼𝗯𝗹𝗲. Son histoire et 𝘀𝗮 𝗺𝘂𝗲 𝗮𝗻𝗶𝗺𝗮𝗹𝗲 en font désormais un lieu d’exception intimement lié à la vie d’une comtesse, d’un marquis, d’un riche marchand de vin canadien, d’une maison de retraite religieuse, puis de deux vies en tant que maison d’hôtes, avant de devenir ce qu’il est aujourd’hui.
𝗧𝗲𝗹 𝘂𝗻 𝗰𝗵𝗮𝘁, 𝗰𝗲 𝗽𝗮𝘁𝗿𝗶𝗺𝗼𝗶𝗻𝗲 𝗲𝗻𝘁𝗮𝗺𝗲 𝘀𝗮 𝟳𝗲 𝘃𝗶𝗲 et retombe sur ses pattes en incarnant un 𝗹𝗶𝗲𝘂 𝗶𝗱𝗲́𝗮𝗹 𝗱𝗲́𝗱𝗶𝗲́ 𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗲́𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝘁𝗼𝘂𝗿𝗶𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀, 𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿𝗲𝘂𝘅, 𝗮𝘂𝘅 𝗺𝗮𝗿𝗶𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗲́𝗺𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗱’𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲.
Le Manoir des rêves sauvages est ainsi devenu une savane envoûtante et une jungle surprenante au cœur d’une terre volcanique qui ne manquera pas de vous surprendre. C’est dans cette atmosphère animale et exotique que l’artiste Sandrot est parvenue à dompter la décoration de neuf chambres au confort soigné et au caractère insolite revendiqué. Sandra, alias Sandrot, est fascinée par la nature et les animaux depuis son plus jeune âge. À 12 ans, elle réalisait déjà une fresque grand format de 2 mètres de hauteur.
Ses créations sont particulièrement reconnaissables au niveau de l’intensité des émotions qu’elles transmettent, à tel point que lorsqu’il y a un regard, il devient forcément vivant, perçant et communicant. Quant à l’expression corporelle présente dans ses fresques, les mouvements, tout semble fait pour nous donner l’impression que l’animal va bondir sur nous ou alors qu’il nous observe, silencieux et immobile. C’est véritablement là sa signature ! Elle l’appose sur n’importe quelle surface de façon instinctive, sans nécessairement faire un travail préparatoire. Le choix des espèces menacées a été décidé conjointement avec la direction du manoir, me confie Sandrot, sachant que le Parc animalier d’Auvergne en compte 60 au total. Une fois cette sélection posée noir sur blanc, l’artiste a étudié l’ambiance et la configuration de chaque chambre avec leur lot de contraintes. C’est ainsi que la posture et les proportions du Milan royal ou du Panda roux lui sont apparues naturellement. Ainsi aussi que les deux Colibris, dans un envol féerique et fusionnel, ont habillé un large pan de mur de la chambre dédiée aux mariés. Pour s’immerger dans l’atmosphère particulière du manoir, l’artiste Sandrot a dormi sur place durant la création de quelques œuvres, à l’image de ce que font les artistes quand ils travaillent en résidence.
Les fresques du manoir sont le pur reflet de son style. Elles nous offrent non seulement une atmosphère esthétique, mais aussi un compagnon de nuit attitré pour chaque chambre, qu’il soit ailé, rampant, volant ou sur pattes. Grâce à cette artiste, la 2D nous ouvre véritablement une fenêtre sur des rêves en 3D…
À l’intérieur, des chapiteaux ont été sculptés et signés par des Compagnons de France. Un marbre provenant d’un petit village de l’Aude décore les cheminées, tandis qu’un incroyable et inattendu plafond au caisson inversé à la française contribue à renforcer l’âme du lieu.
C’est ainsi que des espèces menacées, telles que le Milan royal, le Panda roux, le Tigre, le Gibbon, la Girafe, le Colibri, le Markhor, le Cerf de Thorold et le Lion habillent à présent les murs de chaque chambre avec audace et élégance, sous forme de fresques. Des créations végétales stabilisées, suspendues au plafond de chacun de ces neuf nids, ont été réalisées spécifiquement pour vous plonger dans l’univers naturel et sauvage de cet OVNI de 130 ans d’âge, blotti au sein d’un parc arboré et verdoyant de deux hectares.
Une chapelle très intimiste, reconnue par le diocèse, fait partie de l’enceinte. On y accède par une simple porte située au 1er étage. Elle peut accueillir un couple de mariés qui souhaiterait par exemple une cérémonie dans une parfaite confidentialité, tant le nombre de places est limité. Un coffre mystérieux y est soigneusement déposé pour les participants à l’Escape Game (ou au Night Games qui se finit tard dans la nuit).
Lors de votre séjour ici, le petit-déjeuner ne comportera que des produits locaux. Le pain et les viennoiseries proviennent de la boulangerie Coste, à Parentignat. Les confitures-maison ont été concoctées sur Clermont-Ferrand avec des fruits frais de saison. Les yaourts sont signés « La laiterie de la Tourette », à Saint-Genès-la-Tourette. La charcuterie Challier (à Issoire et à Ardes) fournit quant à elle les produits pour les planches, tandis que la Ferme du Fayet, à Mazoires, leur livre des fromages auvergnats. Même les œufs sont de chez nous, à Apchat, c’est dire si la politique du Parc animalier d’Auvergne se tourne pleinement et sans compromis vers l’économie rurale de proximité.
Dans l’ancienne bibliothèque du hall, dont les boiseries m’ont stupéfait, j’ai repéré un ouvrage de Stendhal, « Les mémoires d’un touriste – Tome 1 ». J’y ai appris que le mot « Touriste », importé de l’anglais, a fait de cet auteur le premier touriste de la littérature française. Cette collection d’ouvrages est remarquable et fait partie des précieux trésors du manoir ! Il est à préciser enfin, que 5% du chiffre d’affaires du manoir est reversé à des associations qui protègent les animaux dans leur milieu naturel.
Le Manoir des rêves sauvages – situé à 5 minutes seulement du centre d’Issoire – s’adresse aux curieux en quête d’insolite, aux rêveurs romantiques, aux organisateurs de séminaires d’entreprise et plus globalement, aux amoureux de tout poil du monde animal.
Le Manoir des rêves sauvages
29, route des Pradeaux – 63500 Parentignat
Téléphone : 06 07 49 21 32
Site web : reves-sauvages.fr
