Peut-être bien les deux ahah ! Le mélange d’une passion et d’un besoin de la vivre le plus fréquemment possible.
À vrai dire, ça remonte à bien plus longtemps que ça. J’ai aujourd’hui 29 ans et cette passion remonte à mon enfance. La peur, durant l’enfance, quand le tonnerre se faisait entendre, puis la fascination durant l’adolescence lors d’une journée caniculaire d’été. Puis il y a eu ce fameux mercredi de juillet. J’avais alors 12 ans. Des orages violents étaient prévus en soirée en Normandie, et particulièrement en Seine-Maritime. L’épisode orageux de ce 26 juillet 2006 a été l’élément déclencheur : une véritable révélation. Il est 19h quand le ciel s’obscurcit. Le tonnerre gronde au loin et les éclairs apparaissent peu à peu. Ce jour-là, j’étais chez un membre de ma famille à la campagne, tout le monde était rentré dans la maison, sauf une personne. On devine aisément qui c’était ahah. Obnubilé devant cette force de la nature, une force aussi terrifiante que magique, au milieu d’une cour offrant une large vue sur cet orage absolument dantesque. De la foudre à gogo, un ciel si foncé, puis le grondement du tonnerre continu, c’était dingue ! L’orage était pourtant à une dizaine de kilomètres de ma position à cet instant, mais quel souvenir. Bien évidemment, dès les premières gouttes de pluie, j’ai filé à la maison pour directement m’approcher d’une fenêtre m’offrant une visibilité sur cet orage. Je me souviens encore des frissons quand la foudre était proche, mais comme c’était majestueux et envoûtant… Voilà, la naissance de ma passion.
La question existentielle, ahah ! Eh bien, parfois les deux.
Il n’y a pas réellement de dates. Parfois, lors des traines hivernales, les situations peuvent être intéressantes au point de se mettre sur le terrain pour observer tout ça et de pourquoi pas, vivre le graal. En général, à cette époque, le modeste flash lointain, ainsi qu’un coup de tonnerre faiblard nous suffisent. Sinon, disons que mi-avril, voire début mai, sont des périodes où les premiers vrais orages apparaissent, même si chaque année est différente. En témoigne cette année 2023 où la première vraie chasse de la saison a pu s’effectuer un 13 mars sous 27 °C. Des orages d’été, simplement stupéfiants, avec une activité électrique n’ayant rien à envier aux orages estivaux.
Ce bon vieux cliché du film Twister, ahah, mais oui, pour pas mal de mes camarades passionnés, c’est un peu ça ! Pour ma part, mon véhicule n’a absolument rien de pratique pour partir en traque à l’orage. Je m’y rends en Suzuki Swift Sport. Oui oui, la petite citadine pas trop confortable et absolument pas tout terrain, et pourtant ! Elle m’accompagne depuis 3 ans environ et tout se passe bien. J’envisage d’acheter un autre véhicule pour la traque, quelque chose ressemblant bien plus à un utilitaire par exemple.
D’abord, il faut se mettre en tête que nous ne sommes pas grand-chose face à Dame Nature, et que si celle-ci décide que ce n’est pas votre jour, ça ne le sera pas ! Alors, ne prenez pas de risque inconsidéré, comme vous abriter sous un arbre par exemple ou courir au milieu d’un champ avec un objet métallique. Non mais sérieux, qui ferait ça ? Sans déconner, la vie vaut bien plus que n’importe quel cliché à sensation. Que ce soit lors d’un orage fortement grêligène ou très foudroyant, l’endroit le plus « safe » possible durant les traques orageuses, c’est votre véhicule. Si ce n’est pas possible, se mettre en PLS est également une recommandation.
Pas vraiment au final, le graal ultime pour beaucoup étant d’avoir une belle tornade dans un champ loin de toutes habitations pour minimiser le plus possible les dégâts matériels, mais surtout humains. Certains ont un petit faible pour la belle foudre ramifiée, d’autres pour les tornades, puis pour beaucoup (dont moi), les deux. Ce jour béni viendra peut-être !
Forcément, surtout quand la foudre est proche, le risque zéro n’existe pas et surtout pas à cet instant. Pour ma part, il y a toujours cette crainte. Il faut savoir être respectueux avec l’orage et ne pas se sentir supérieur. Quand il faut plier bagages, il faut le faire et vite, point barre.
C’est fiable oui ! On peut flipper quand on entend le fameux « TIC » et que le tonnerre s’exclame instantanément. Là, vous n’êtes pas loin de finir en merguez. Sans rire, chaque orage est différent mais par exemple, j’ai pu vivre un orage exceptionnel de toute beauté dans le Var en été 2022. Une cellule orageuse au large d’Antibes, avec plusieurs extra-nuageux. La foudre tombait parfois à 15 ou 20 km de l’orage, là où il ne pleuvait pas et où les étoiles étaient visibles, au-dessus d’eux probablement. Le danger venu de nulle part si l’on peut dire. Les éclairs extra-nuageux sont traîtres et dangereux. Ils peuvent laisser penser que l’orage est encore loin, alors que non !
Arf, Instagram, c’est assez particulier. L’algorithme dévoile quand il le souhaite les clichés ou pas. C’est assez frustrant. Puis parfois, c’est une belle surprise (rarement). J’ai créé mon compte Instagram en 2013 je crois. J’ai toujours eu l’habitude de répondre aux gens, même lorsque c’était un simple smiley. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Je n’ai simplement pas envie qu’ils pensent que je m’en fiche. C’est toujours sympa d’avoir des encouragements, sauf quand il s’agit de « Bots » de merd… !
C’est même pour moi l’endroit idéal ! Ce département est l’un des plus orageux de l’hexagone, mais pas seulement. L’Auvergne est à mes yeux la plus belle région de France. Je m’y sens bien, vraiment.
Proche du Col de la Geneste avec une vue sur le Puy de Paillaret. Également vers Pardines (sur les hauteurs d’Issoire), une petite route qui mène vers un endroit sublime depuis laquelle on peut voir la Chaîne des Puys et son Roi, ainsi que le Massif du Sancy.
Eh bien disons que j’aime être dans mon coin à vrai dire, au milieu de la nature. Sinon, à 25 minutes environ de Clermont-Ferrand, j’ai un petit faible pour « l’Hôtel-Restaurant du centre », à Champeix. Un endroit accueillant, bien que bordelique, mais qu’est-ce qu’on y mange bien ! C’est pour moi l’une des meilleures tables du coin dans son genre.
Pour ses prises de vue, Alexis utilise un Sony A7III avec plusieurs objectifs (20 mm 1.8 – 35 mm 1.8 – 85 mm 1.8)
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